• Le groupe Sonatrach va investir 68 milliards de dollars d’ici à 2016, soit 14 milliards de dollars par an, a annoncé ce mardi 21 février son PDG, Abdelhamid Zerguine. Aucun détail n’a été donné sur les projets d’investissements du groupe public durant les quatre prochaines années. Cette annonce semble destinée à améliorer l’image de Sonatrach, deux ans après l’éclatement du scandale de corruption qui a provoqué le départ de l’ex‑PDG Mohamed Meziane et de ses proches collaborateurs. Depuis, Sonatrach peine à relever la tête.

    Nommé en novembre dernier à la tête de la compagnie nationale des hydrocarbures, Abdelhamid Zerguine doit savoir que pour être crédible, un nouveau PDG est censé s’atteler d’emblée à deux tâches essentielles : présenter une stratégie et nommer une nouvelle équipe. M. Zerguine n’a réalisé ni l’une ni l’autre. Il n’a à aucun moment dit aux Algériens – même s’ils ne sont pas actionnaires de l’entreprise, ils sont directement concernés par son avenir – en quoi consiste sa stratégie et son ambition pour Sonatrach. Il n’a pas non plus modifié l’organigramme ni nommé de nouvelles compétences autour de lui. Il a gardé l’équipe héritée de son prédécesseur Nourredine Cherouati.

    En fait, Abdelhamid Zerguine, comme ses prédécesseurs à la tête de la compagnie,  balance des chiffres. Il parle d’investissements en dizaines de milliards de dollars. 68 milliards de dollars entre 2012 et 2016, c’est près de 14 milliards par an. À titre de comparaison, le géant français Total, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 184,7 milliards d’euros en 2011, investit environ 20 milliards par an. Autre comparaison : le chiffre avancé par le PDG de Sonatrach représente près d’un tiers du plan quinquennal de l’État algérien sur la période 2009 – 2014.
     
    On s’interroge dès lors : Sonatrach a‑t‑il besoin de tous ces investissements ? A‑t‑il les moyens de les mener avec le peu de compétences dont le groupe dispose ? Un groupe qui n’a pas su gérer une simple crise de gaz butane peut‑il sérieusement mener des projets de plusieurs milliards de dollars ? Il est peut‑être grand temps de confier Sonatrach à de vraies compétences. L’avenir du pays en dépend.

     

     

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  • Chers travailleurs insurgés de Rhourde Nouss en particulier et de Sonatrach en général neuf jours nous séparent de la célébration de la journée de la nationalisation des hydrocarbures en l’occurrence le 24 Février 1971;Algérie célèbrera dans neuf jours l’anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures. Une date repère : le 24 février 1971, l’Algérie décidait de nationaliser les intérêts français pétroliers après un processus entamé en 1967 de récupération de ses richesses à travers la reprise des intérêts des multinationales BP, Esso, Shell, Mobil. Elle détenait en 1971 après cette décision historique au moins 51% des intérêts des sociétés concessionnaires françaises : CFPA, Petropar, SNPA, Coparex, Omnirex, Eurafrep, Frabcarep. Elle nationalisait également tous les intérêts miniers portant sur les gisements de gaz naturel ainsi que tous les intérêts détenus dans les sociétés de transport d’hydrocarbures. Ce n’est finalement qu’en 1981 que l’Algérie allait récupérer la quasi-totalité des intérêts pétroliers étrangers. mais le paradoxe des paradoxes c'est que les travailleurs de Sonatrach n'ont pas encore leur 24 Février à ce jour les bases de Sahara sont en effervescence maximum pour exiger une augmentation des salaires c'est à dire pour la prise en charge de la plateforme de Hassi rmel et par la même occasion denoncer le dernier accord de la honte des 25% signé par le pseudo syndicat de MAHIEDDINE le colabo. en effet, les travailleurs de Sonatrach sont classés les derniers en matière de salaire et ce comparativement avec les autres compagnies pétrolières du monde entier.


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  • Malgré le refus du directeur régional d'octroyer la salle de cinéma pour une Assemblée Générale des travailleurs c'est à dire en depit des intimidations , obstacles, et embuches les insurgés de rhourde nouss ont bel et bien tenu hier soir une AG  au foyer central de la base de vie et aujourd'hui  11 fevrier, un piquet de Greve est observé au niveau la base de vie coté Réception y'a une grande foule c'est géniale les travailleurs sont mobilisés comme un seul homme pour dire BASTA / TOUCHE PAS A MES 50 % et un rappel depuis 01/01/2008 , non à l'accord de la honte, non aux traitres on demande nos droits rien que nos droits

    non à l'accord signé par MAHIEDDINE et la direction Générale.


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    Grande fut notre déception quant à la réponse décevante donnée par le couple illigitime  direction générale & syndicat national aux revendications légitimes des travailleurs ,25% d’augmentation sur le salaire de base et sans rappel, une montagne qui accouche d’une souris

    Encore une fois le syndicat national démontre sa démission totale des préoccupations des travailleurs voire de la défense des intérêts des travailleurs ; un syndicat dépassé par les événements, il n’a aucune volonté pour faire aboutir les points essentiels  de la plateforme ; un syndicat roulé dans la farine par la DG. Un syndicat qui a perdu toute crédibilité, un syndicat qui a baissé  les les bras même le  pantalon ; il a fait la même chose que le commandant du navire Costa croisières.

    Face à ce coup de couperet reçu sur les têtes des travailleurs comme une énième humiliation et déshonneur, le travailleur doit réagir dans la célérité pour rétablir sa dignité bafouée et son honneur  touché, le travailleur est toujours considéré comme un zombi.

    En effet, en réponse à la décision gravissime prise par notre hiérarchie (DG) consacrant la Hogra, l’Insouciance et le Mépris comme triptyque  mode de gestion des problèmes des travailleurs, le travailleur touché dans son amour propre, cette fois il va montré de quel bois il se chauffe, on a marre de vos demi-mesures.

    Parallèlement, les autres secteurs ont eu leur augmentation conséquente et avec rappel  commençant par les gardes communaux, les enseignants, les policiers, les greffiers les banquiers,le personnel médical,les professeurs d’université , les imams et les derniers sont les députés avec leur salaire de 350 000.00 DA et vont partir avec 300 millions de centimes ( ils ont bien levé les mains…).

    Par la force des choses, le travailleur du sud sonatrach paie les pots  cassés d’une politique unanimiste et absurde pour ne pas réveiller les vieux démons, une politique qui rends le travailleur un esclave qui ne peut disposer du fruit de son travail  … mais il faut rendre à césar ce qui appartient à césar.

    En conclusion, cette fois ci les travailleurs sont invités à organiser une riposte en créant un bras de fer, seul un arrêt pur et simple du travail peut nous régler définitivement nos problèmes.

     

    ici réponse pour le rédacteur du l’info express :

    un syndicat qui se félicite de l'esprit de dialogue et de concertation qui a prévalu lors des rencontres ...de quel dialogue s'agit-il ? il y'avait ni dialogue ni concertation puisque c'est un monologue de la DG et les pseudos syndicalistes ont applaudi et le show est magnifique.

    Aussi, ce pseudo syndicat salue les progrès accomplis dans la résolution des revendications,,, de quel progrès s'agit-il ? Puisque la majorité des points sont du réchauffé ....

    Pour les gens sensés l'essentiel ce n’est pas l'esprit du dialogue  d’être houleux ou calme  mais c'est le résultat obtenu.

    Ils nous prennent pour des gogos, ils nous parlent un langage des martiens voulant transformer la défaite en victoire. La défaite c'est une défaite sauf pour les défaitistes .

    Donc SVP pas de triomphalisme, le moment est grave les travailleurs sont tristes et déçus la joie se trouve dans la lutte et la mobilisation des travailleurs indignés montrez votre courroux!

     

     Vive la lute ouvrière .


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  • Chers  travailleurs insurgés de rhourde nouss et d'ailleurs notre combat est hautement noble rien ne peut nous faire marche arrière, personne ne peut arrêter un oued en crue, notre détermination est  solide comme du fer car il s'agit de la défense de notre dignité bafouée par des charlatans de la gestion des ressources humaines qui ne pensent qu' à leurs intérêts personnels,

    Pour eux le travailleur est la cinquiéme roue de la charrette, ils ne donnent plus de crédit pour la devise du CPE " le plus grand gisement de la sonatrach ce sont ces ressources humaines";ces ressources humaines déshumanisées par l'absurdité des gens d'un autre age.

    aussi, par un syndicat UGTA amorphe qui se soucie beaucoup plus du climat social que de la défense des intérêts matériels et moraux des travailleurs, un syndicat qui a déserté proprement dit le syndicalisme car le rôle primordial d'un syndicat c'est la contestation de l'autorité.

    En effet, les travailleurs après plusieurs années de léthargies et d’avoir donné confiance aveugle à un syndicat obsolète commence à comprendre ou ils ont compris que personne ne peut prendre leur destin en mains sauf eux même, maintenant sont dans l’arène  du combat, c’est du bon augure, il n’ya que la lutte qui paie ; l’UGTA est acculée de tout bord ,elle se permet  de comptabiliser sans gène aucune les acquis et de rédiger a chaque mouvement de contestation des communiqués vides et tordus, elle adopte  la formule « il faut faire bouger  mais tout  reste en place ». Un syndicat qui panique à chaque cri de detresse du travailleur !?

    Enfin, pour le travailleur de sonatrach maintenant il y’a  l’internet avec les blogs et les facebook  rien ne peut faire taire le cri du travailleur. la  DG et le syndicat national sont  le dos au mur , pas de laxisme quand il s’agit de nos droits légitimes  car le temps de l’esclavage est révolu et l’archaïsme dans la gestion des ressources humaines est révolu aussi .

    Le combat continue !

    Vive la lutte ouvrière !

    « Il n’ya que ceux qui ne luttent pas qui ne gagnent rien

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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